vendredi 16 novembre 2012

Celui qui expliquait le pourquoi de son pseudo



Si vous me cherchez sur le net vous me trouverez par  ci par là sous le pseudo de Némo ou Capitaine Némo.  Tout naturellement quand il a fallu nommer mon blog le nom de Némo s’est imposé à moi.
Mais pourquoi cet attrait pour ce nom mis à part le fait que j’en aime bien la sonorité.
Pour moi il s’explique principalement par trois références.


Par ordre chronologique il y a l’Odyssée d’Homère. A un moment du récit Ulysse et ses hommes se retrouvent prisonnier  du cyclope Polyphème, fils de Poséidon. Ulysse élabore alors un plan d’évasion. Quand Polyphème lui demande son nom il lui dit s’appeler  « Όυτις » qui se traduit par « personne » en grec (ou  "Nemo" en latin) dans le sens "pas un homme", "aucun homme". Ulysse crève l’œil du cyclope et profite de la confusion pour s’échapper. Quand Polyphème va voir son père Poséidon pour qu’il châtie les fautifs, à la question qui t’a fait cela il répond Όυτις/Némo donc "personne" et donc Poséidon lui répond qu’il n’y a pas de problème si personne ne lui a fait de mal. Longtemps j’ai pensé que je n’étais personne ou pas un homme ou Némo en latin.


La deuxième référence vient de Jules Verne avec son personnage emblématique du Capitaine Némo que l’on retrouve dans « 20 000 lieues sous les mers » et « L’île mystérieuse ». Personnage savant, ingénieur de génie, le capitaine Némo est un homme sombre et mystérieux, qui cache sa véritable identité derrière une allusion à l'épisode d'Ulysse et Polyphème décrit ci-dessus. Hanté par un passé traumatique, il a renoncé à la société des hommes et écume les mers dans un esprit de recherche scientifique et technique (les multiples explorations auxquelles se livre le Nautilus), de justice (son aide aux révolutionnaires grecs) et de destruction (son implacable extermination des navires battant un certain pavillon, jamais nommé dans Vingt mille lieues sous les mers). Dans ce dernier rôle, Némo est un terroriste rongé de remords. Il finit sa vie en reclus solitaire sur une île où les héros de « L’île mystérieuse » assistent à sa fin. Je me reconnais beaucoup dans ce personnage qui décide de vivre en homme libre loin d’une société qu’il ne comprend pas.


La dernière référence est pour « Little Nemo in Slumberland » qui est un personnage et une bande dessinée créés par l'auteur américain Winsor McCay en 1905, pour l'hebdomadaire New York Herald puis le New York American. Cette bande-dessinée fut publiée chaque semaine dans ces journaux d'octobre 1905 à juillet 1914. Nemo (personne en latin) est un petit garçon timide, sage et rêveur, ressemblant à tous les garçons de son âge (environ 6 ans). Une nuit, Morphée, roi du monde onirique appelé Slumberland, l'invite officiellement dans son royaume par l'intermédiaire d'un serviteur dans le but de le présenter à sa fille, la princesse. Chaque nuit lorsque Nemo s'endormira il entrera dans le monde fantastique des rêves. On suit alors les aventures mouvementées du jeune dormeur dans un monde aux décors insolites avec pour but de réussir à rentrer dans Slumberland pour y rencontrer la princesse. Le style peut paraître très daté mais pour moi il s’en dégage une poésie et une ambiance très onirique. Le côté rêveur vivant dans son monde bien à lui et là encore une de mes références.

Par contre le premier qui me parle du poisson il peut sortir directement !!

Voilà pourquoi j’aime ce nom et pourquoi il me représente autant. Si j’en avais le pouvoir ce serais mon vrai prénom. A défaut, c’est le nom que j’ai donné à mon chat qui partage depuis bientôt 13 ans ma vie.

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