mercredi 21 août 2013

Bêtes de somme tome 1 : Mal de chiens

Une bande dessinée sur un groupe de chien et un chat menant des enquêtes façon Club des 5…
Voilà encore une lecture qui sur le papier avait aucune chance ou presque de me plaire.
Heureusement que je ne me suis pas arrêté à ma première impression sinon j’aurais raté une de mes meilleures lectures de cette année.
Cet album, paru l’année dernière chez Delcourt, est un recueil de plusieurs de comics publiés aux USA en 2009 chez Dark Horse.
A la base cette série est le fruit d’un hasard. Evan Dorkin (au scénario) et Jill Thompson (au dessin) doivent réaliser une courte histoire devant faire partie d’une anthologie de comics sur le thème de l’épouvante.


Les auteurs vont développer une histoire fantastique vue et racontée par des animaux de compagnies qui en sont les héros. 
Un jeune Beagle perd le sommeil car sa niche est hantée ! Toutes les nuits il est réveillé par les hurlements et les lamentations qui s’en échappent. Un groupe de chien du quartier décident de l’aider en menant l’enquête. Ce groupe d’investigateurs de l’inconnu est composé de Cador le Husky, Dobey le Doberman, Terry le jack Russel, Carlton le Carlin, Bégueule le Beagle et un chat de gouttière sans famille. Ce petit groupe va devoir mener l’enquête sans éveiller l’attention de leur maîtres respectifs.
Cette histoire rencontre un tel succès que l’éditeur passe aussitôt commande de plusieurs numéros.
Au fil des différentes enquêtes et des épisodes, le groupe va t’être confronté à diverses menaces telles que des chattes sorcières, une incursion dans le royaume des rats, une pluie de grenouille, des chiens zombies,…
De manière très surprenante ce mariage entre un groupe de héros très disneyens et un univers fantastique entre celui de Lovecraft et de Hellboy de Mignola (pour info dans une des histoires encore inédites en France, le petit groupe rencontre de démon cornu le temps d’un cross over).

La lecture de ce recueil est un pur bonheur. Les histoires sont à la fois drôles, émouvantes et trépidantes. L’écriture fait penser au style des aventures du club des cinq avec néanmoins des intrigues et un environnement plus moderne et mature. Le dessin en aquarelle est superbe grâce au style irréprochable de la dessinatrice.
Ce livre est abordable par tous publics aussi bien jeunes adolescents qu’adultes. Chacun aura un niveau de lecture différent et en tirera une expérience spécifique. Le fantastique et l’épouvante, bien que présents dans les récits, restent tout de même léger.
L’ouvrage porte la mention tome 1 mais la série étant en stand by depuis quelques temps aux USA je redoute que l’on doive s’en contenter faute de matériel suffisant pour un second tome…
Au final un très très gros coup de cœur pour cette superbe bande dessinée. Comme quoi il faut savoir aller au-delà de ses préjugés.

mardi 20 août 2013

La classe américaine


"Écoute-moi bien, mon petit José. Tu baises les ménagères, bien, tu dois avoir le cul qui brille. Mais c’est pas ça qu’on appelle la classe."


"On va manger des chips ! T'entends ?!? Des chips ! C'est tout ce que ça te fait quand je te dis qu'on va manger des chips ? Mais qu'est-ce qui t'arrive? Pourquoi tu dis rien, tu fais la tronche ou quoi?"


C'est deux tirades ne vous disent rien alors lisez la suite dans le cas contraire vous reprendrez bien un peu de Classe à l'Américaine...

Séquence nostalgie qui ne parlera pas trop au moins de 35/40 ans.
Il y a 20 ans Canal+ était une vrai chaîne décalée et irrévérencieuse. 
Régulièrement elle sortait de petites perles pour certaines toujours culte de nos jours.
En 1993 la chaîne a diffusée un téléfilm super original : La classe américaine.
Dans ce téléfilm Michel Azanavicius et Dominique Mézerrete se livraient à un exercice de style : raconter une histoire en remontant et redoublant toute une série de séquences issues de films des années 50 à 80.
Ils nous racontent, sur un ton très décalé et personnel, l'enquête de deux journalistes investiguant sur les derniers mots de George Abitbol l'homme le plus classe du monde : "monde de merde".
Le résultat est super original et les dialogues savoureux.
Pour les amateurs de ces vieux films c'est intéressant de retrouver d'où sont issus tous les extraits. Pour ceux qui se rappellent de ces films les réalisateurs avaient réussis à avoir les vrais doubleurs des acteurs récupérés dans ce film.
Si je reparle de ce film, c'est que je suis tombé sur You Tube sur une version intégrale que je viens de me mater avec beaucoup de plaisir et dont je vous offre la vision ci-dessous.
Laissez vous tenter vous ne le regretterez pas. Film culte.

dimanche 18 août 2013

Celui qui reprend enfin plaisir à aller travailler

Il y a quelque mois j’avais rédigé un article sur une journée de travail type pour moi. Dans cet article je parlais entre autre du gros problème que représentait pour moi le fait de travailler dans un bureau inadapté. En effet, depuis plus d’un an je me retrouvais dans un bureau qui pour cause de travaux avait vu la moitié de ses fenêtres condamnées. De fait, je me retrouvais dans un coin de bureau obscur, sans air frais et surchauffé. En résumé une sorte d’enfer au quotidien pour l’aspi que je suis.
L’absence de lumière naturelle faisait que je devais constamment garder les néons au-dessus de mon bureau allumés. Pour une raison que je ne m’explique pas spécialement ce type de lumière me fatigue énormément et me pose des problèmes de concentration. L’absence d’air et la chaleur me déclenchaient des crises de claustrophobie et d’angoisse que je dissimulais tant bien que mal à mes collègues. Le soir en rentrant chez moi j’étais littéralement vidé et complètement épuisé par ces points noirs.
Ce bureau me faisait penser à Bazil de Terry Gilliam avec sa scène sur un bureau étriqué (Cf vidéo ci-dessous).
Par choix je n’ai pas souhaité informer mon employeur de mon statut redoutant les problèmes qui pourraient découler de ce type d’annonce. Certains de mes collègues proches sont eux au courant de ma différence car je ne peux pas la dissimuler en permanence.
Cette situation inconfortable devait ne durer que quelques mois le temps que je puisse déménager avec mes collègues dans un nouveau bureau. Malheureusement, dans ce genre de cas le provisoire devient vite la règle et au lieu de de 6 à 9 mois c’est plus d’un an et demi qu’a duré cette situation.
Heureusement en mai dernier une de mes collègues consciente de mon mal être m’avait très gentiment proposé de permuter de place avec elle dans ce fichu bureau. Grâce à ce changement je regagnais enfin une fenêtre.

Tout fini par arriver et fin juillet à mon retour de congé j’ai enfin emménagé dans mon nouveau bureau. Il est certes plus petit que celui que je quitte (30 m² contre 40 m²) pour toujours 4 personnes mais pour moi c’est le jour et la nuit. 
Ce nouveau bureau est très lumineux et je peux m’éclairer seulement avec la lumière extérieure. Il est mieux orienté (nord contre sud avant) et est beaucoup plus frais. Surtout j'ai deux fenêtres pour moi.
Depuis trois semaines que j’y travaille, je revis littéralement. J’ai moins de problème de concentration et plus de sensation de claustrophobie. Le soir en rentrant du travail je ne suis plus autant fatigué car je ne dois plus lutter contre l'environnement matériel en plus de l'environnement humain et social.
J’attends maintenant la rentrée et le retour de toute l'équipe pour savoir si tout restera aussi merveilleux car pour l’instant avec les vacances nous ne sommes pas très nombreux au bureau.


"La jeunesse de Picsou" par Don Rosa


Comme tous les enfants j’ai lu des bandes dessinées issues de l’univers de Disney que ce soit des aventures de Donald, Mickey ou d’autres personnages. Il faut dire que cet univers est décliné en BD depuis les années 30 et que Disney a vendu les droits d’adaptations de ces personnages à de nombreux éditeurs au travers de la planète qui à leur tour ont eux même développés leurs propres histoires. Au milieu de cette profusion d’histoire, de pays différents et d’auteurs il peut être un peu difficile de s’y retrouver. Néanmoins, certains auteurs ont tellement marqué leur empreinte par la qualité de leurs histoires et de leurs dessins qu’ils sont devenus des incontournables et que leurs histoires sont devenues canon.

Carl Barks est un de ces auteurs incontournables et est pour beaucoup l’équivalent d’un Hergé ou d’un Jacob. Pendant plus de 30 ans, des années 30 aux années 60, il a scénarisé et illustré aux Etats Unis les aventures de Donald créant tout un univers de lieux et de personnage dont tous les autres auteurs se sont inspirés par la suite. Les éditions Glénat éditent petit à petit depuis plusieurs années l’intégrale de l’œuvre de cet auteur culte.
Parmi les nombreux personnages qu’il a créé se trouve celui qui nous intéresse aujourd’hui à savoir Scrooge McDuck ou pour nous français Oncle Picsou.
Ce personnage a été introduit dans l’univers de Donald en 1947, mais depuis il n’avait jamais vraiment vu ses origines racontées. Carl Barks, tout au long de ses innombrables histoires, avait lancé toute une série d’indices par le biais de souvenirs racontés par son personnage.
A la fin des années 80, les comics Disney subissent la même traversée du désert que l’ensemble du secteur. Histoire de se renflouer Disney autorise plusieurs éditeurs à développer des histoires autour de ses personnages. Un éditeur danois, Egmont, en profite pour mettre sur pied un projet de série autour de la jeunesse de Picsou et en confis la réalisation à Don Rosa un auteur travaillant déjà sur cet univers pour Disney USA, plusieurs éditeurs scandinaves et Hachette en France.
Le choix était fort judicieux, car Don Rosa est un amoureux de cet univers et un adepte de Carl Barks qu’il considère comme son maître. Il va donc développer une histoire en 12 chapitres racontant la jeunesse de ce personnage et son évolution vers le personnage que nous connaissons tous.
Si pour cela il va développer ses propres histoires, il s’appuie néanmoins sur l’œuvre de son maître Barks en reprenant toute les références dont ce dernier avait truffé ses histoires. Ainsi le lecteur assidu de Barks peut retrouver toutes ces références et pendre plaisir à lire ce récit fait « à la manière de ». Don Rosa pousse même la perfection en imitant le style de dessin de barks tout en vieillissant son style afin de lui donner un charme ancien.
Cette série « La jeunesse de Picsou » est regroupée en France dans deux ouvrages parus chez Glénat. Le premier tome reprend l’intégrale de la série initiale en 12 chapitres parue de 1992 à 1994. Le deuxième volume reprend lui plusieurs histoires écrites par la suite et qui s’insèrent dans le récit initial comme des chapitres bonus de l’histoire du personnage. Les différents récits sont tous complétés par des textes de Don Rosa où il explique, à la façon d’un commentaire audio de DVD, le pourquoi du comment de ses histoires, les références de Barks dont il s’est inspiré et une foule d’autres détails.
Cette série a value à Don Rosa le prestigieux Eisner Award (l’oscar américain de la BD) en 1995 et la reconnaissance de ses pairs en tant qu’invité d’honneur à plusieurs reprises au festival de la BD d’Angoulême.
Fort de succès de cette série, Don Rosa a continué à écrire les aventures de son personnage fétiche Oncle Picsou jusque dans le milieu des années 2000. Glénat doit d’ailleurs poursuivre l’édition des aventures de Picsou en publiant ces récits dans les volumes suivant de cette intégrale.

Personnellement, je ne suis pas fan des productions Disney. Il faut dire que je n’en avais plus lu depuis une éternité (vraisemblablement mes 8/10 ans) lui préférant largement les comics Marvel/DC ou la BD franco-belge plus matures. J’ai pourtant pris beaucoup de plaisir à lire ces deux ouvrages par leurs qualités tant scénaristiques que graphiques. Les récits présentent plusieurs niveaux de lecture et si le gros de l’intrigue reste basique et enfantine l’évolution du personnage reste fascinante.

On suit effectivement le personnage de Picsou de sa petite enfance en 1877 à Glasgow en Ecosse où il va gagner son premier sou fétiche en tant que cireur de chaussure jusqu’à sa première apparition officielle dans l’univers de Donald en 1947 comme l’avait alors raconté Barks. Picsou va traverser ces 70 années d’histoires à la façon d’un Forest Gump en rencontrant des personnalités célèbres ou en étant présent et en influant sur des grands événements de l’histoire. Bien qu’étant à la base un récit pour enfant j’ai été surpris par les thèmes évoqués et le traitement du personnage. Au début on a un Picsou jeune, sympathique bien qu’un peu radin et l’on va le voir évoluer vers un personnage avare, odieux et méprisable que tout le monde va fuir et qui va se réfugier dans la rancœur et la méfiance des autres. Petit à petit on assiste à sa bascule du « côté obscur » d’une façon assez surprenante pour un récit pour enfant. L’auteur truffe ses récits de nombreuses références plus destinées à un lectorat adulte, comme par exemple l’hommage à Citizen Kane dans la dernière histoire.

Au final, il s’agit là d’une lecture très agréable à la fois rafraichissante (par sa qualité et les souvenirs qu’elle fait remonter) et surprenante par sa forme, sa maturité et son style que je ne soupçonnais pas.

mercredi 7 août 2013

"Alice au pays des merveilles" de Lewis Carroll

Une fois n’est pas coutume j’ai lu un « classique » de la littérature. 
« Alice au pays des merveilles » est sortie pour la première fois en 1865. Il fait partie de ces livres dont on connait l’intrigue sans les avoir jamais lu. Il faut dire qu’entre la version animée de Disney de 1951 et les multiples autres adaptations (films, téléfilms, séries TV, dessins animés, bandes dessinées, etc…) il est difficile de ne pas en connaitre l’histoire.
Malgré tout cela, la lecture de ce livre réserve des surprises. En effet, le livre est complètement « barré ». Je m’attendais à une histoire enfantine légèrement loufoque mais le livre est complètement bizarre, absurde, décalé et fou. Si le livre avait été écris dans les années 1960 ou 1970 on aurait pu croire que l’auteur consommait des produits illicites…
L’histoire en elle-même est très connue. On suit le périple surréaliste d’une fillette, Alice, qui suivant un lapin dans son terrier va entrer dans un royaume fantasmagorique. Au cours de son périple, elle va croiser le chemin de toute une galerie de personnages tous plus fou et bizarre les uns que les autres.
Il faut savoir que si ce livre est devenu au fil des années un ouvrage uniquement réservé aux enfants mais il n’en était rien lors de sa sortie. Lewis Caroll, professeur de mathématique de son vrai nom Charles Lutwidge Dogson, l’avait écrit pour distraire les 3 filles du doyen de son école mais aussi de manière à y dissimuler une satire de la société de l’époque. Les références ce sont perdues au fil du temps et seul demeure maintenant le récit.
Pour bien l’apprécier il faudrait également lire ce livre en anglais car comme il est indiqué dans sa préface, le traducteur a du faire d’énormes travaux d’adaptation pour le passage en français. De fait il a dû réécrire les nombreux poèmes et chansons et réadapter au risque de les trahir les jeux de mots et références à la société de l’époque. Bien que mon niveau d’anglais soit tout à fait correct j’avoue que le niveau nécessaire pour appréhender pleinement ce livre en version originale dépasse mes capacités.
Je reste un peu réservé à la lecture de cet ouvrage. Certes c’est un grand classique et est très bien écrit mais la folie qui s’en dégage rend sa lecture pénible car très confuse. Cela est voulu car je pense que c’est la façon de montrer comment un jeune enfant perçoit la société des adultes avec toutes ses complexités.
Pour moi cela évoque de nombreuses choses. La principale est que j’y ai retrouvé un parallèle avec la façon dont je perçois par moment la société des neurothypiques du haut de mon syndrome d’asperger. Souvent j’ai l’impression d’être un peu Alice au pays des merveilles face aux réactions, émotions, paroles et actions de mes semblables.

dimanche 4 août 2013

"Je suis né un jour bleu" de Daniel Tammet

Les biographies sont loin d'être mon genre littéraire préféré néanmoins il peut m'arriver d'en lire quand le sujet me touche personnellement. C'est le cas avec ce livre "Je suis né un jour bleu" de Daniel Tammet.
Daniel Tammet est comme moi porteur du syndrome d'asperger et recueillir le témoignage de l'expérience de vie d'un semblable est toujours précieux pour moi. Notre situation fait que nous ne voyons pas le monde comme les autres et avons un parcours différents des gens dit "normaux". Il est néanmoins frappant pour moi de voir les nombreux parallèles avec les expériences vécues par d'autres aspis et moi.
J'ai déjà lu trois autres biographies d'aspis : "Vivre avec le syndrome d'asperger" de Liane Holliday Willey, "Ma vie d'autiste" de Temple Grandin et "Je suis à l'est" de Josef Schovanec. Les récits sont à chaque fois passionnant et plein d'enseignement pour moi. Ils sont aussi rassurant car ils me permettent de savoir que je ne suis pas seul dans mon cas.
Mais revenons au sujet qui nous concerne ici à savoir le livre de Daniel Tammet. L'auteur a vécu un parcours relativement classique pour un aspi jusqu'à ce qu'il devienne une célébrité suite à un exploit médiatisé où en 2004 il a récité de mémoire 22 514 décimale de Pi.
Il est né en 1979 et est issu d'une famille modeste anglaise. Il est l'aînée d'une famille de 9 enfants. Très jeune il était déjà différent des autres enfants et a été victime de crise d'épilepsie dès 4 ans. Il ne sera diagnostiqué autiste asperger qu'à l'âge de 25 ans. Il développe très vite d'énorme talents aussi bien avec les chiffres qu'avec les langues.
Comme je disais plus haut il a été découvert suite à son exploit de 2004. Suite à cela il a été sujet principal d'un documentaire "l'homme ordinateur" diffusé avec succès dans le monde entier où il montrait ses capacités qui étaient analysées par des scientifiques. Histoire de rompre avec son image de bête savante il a écrit cet ouvrage pour raconter avec sensibilité son parcours.
Depuis il a écrit deux autres livres et vit en France avec son compagnon.
Le reproche que j'adresserais à ces autobiographies et auquel "Je suis né un jour bleu" n'échappe pas, est que ces livres sont publiés car leurs auteurs en plus d'être autiste asperger sont également des prodiges que ce soit dans le domaine des mathématique, des langues, etc... Ce côté "chien savant" agi comme un aimant sur les neurothypiques qui doivent j'imagine se rassurer en voyant qu'après tout cela doit être génial d'être aspi...
Personnellement, je n'ai pas de capacités exceptionnelles comme les auteurs de ces romans et mon syndrome est plus pour moi source de difficulté et de souffrance que de génie. Je trouve dommage de focaliser sur ces cas exceptionnels en les faisant passer pour la règle.
Il n'en demeure pas moins que ce livre est très agréable à lire et riche en enseignement. Je lui préfère néanmoins le livre de Josef Schovanec qui avec son humour m'avait davantage plu.



Daniel Tammet au Magazine de la santé, le 11/03/09 par Editionsdesarenes