lundi 19 mai 2014

Star Realms - Deckbuilding Game

Depuis quelques jours je m'éclate avec un petit jeu de carte sorti dernièrement aux USA du nom de Star Realms.
Il s'agit d'un jeu de Deckbuilding qui a fait l'objet d'un projet Kickstarter pour obtenir son financement. Ce jeu est le fruit du travail de créateurs ayant participé au jeu Ascension qui est déjà un de mes jeux de Deckbuilding préféré tant dans sa version boîte qu'avec sa super adaptation sous IOS.
Le parallèle avec Ascension n'est pas innocent car la filiation entre les deux jeux est évidente. De fait, si vous savez jouer à Ascension, deux petites minutes suffisent pour savoir jouer à Star Realms.

Star Realms est un petit jeu de combat de vaisseaux spatiaux composé de seulement 128 cartes et calibré pour être joué dans des affrontements à un contre un de 15 à 20 minutes.
Contrairement à Ascension ici pas de course aux points de victoires. Chaque joueur débute la partie avec 50 points de vies ou Autorités et le but est d'amener les points de l'adversaire à zéro avant de perdre tout les siens. Pour ce faire, les joueurs débutent la partie avec un Deck de base composé de 8 vaisseaux Scout (1 capacité d'achat chacun) et 2 chasseurs Viper (1 capacité d'attaque chacun). 
Au début de leur tour de jeu les joueurs tirent 5 cartes de leur Deck et selon les cartes vont pouvoir acheter de nouveaux vaisseaux et bases ou attaquer les bases et avant-poste de l'adversaire ou directement ce dernier. Les joueurs vont pouvoir acheter des cartes de différentes natures issu d'un Deck de 80 cartes réparties en 4 factions : Blob, Trade Federation, Star Empire et Machine Cult.
Chaque faction présente ses spécificités et interactions riche en combo.

Si le jeu est initialement prévus pour des affrontements à 1 contre 1, de nombreux autres modes de jeu sont possible pour peu que vous achetiez une ou deux autres boites, un set promo ou que vous vous imprimiez quelques cartes bonus sur le site de l'éditeur.
De fait avec 2 ou 3 boites vous pouvez jouer de 2 à 6 joueurs dans différents modes allant du chacun pour soi, du combat en équipe ou du un contre tous.
J'ai un gros faible pour ce dernier mode dit "Raid" où un joueur devient le boss qui va devoir lutter contre tout les autres qui s'unissent pour le vaincre. Pour résister il bénéficie d'une taille de main supérieure et de plus de point d'autorité que les autres.
Le jeu propose également par le biais de set promo et du site de l'éditeur de deux scénarios permettant de jouer en solo ou en coopératif contre une menace commune. Si les pirates du premier scénario servent surtout à découvrir le jeu, la Némésis Beast du deuxième propose un challenge relevé qui vous demandera de très bien maîtriser le jeu pour espérer la vaincre. Ces deux scénarios proposent un vrai mode solo bien plus satisfaisant que le mode solo limité d'ascension.
Pour finir le projet Kickstarter a permis de financer la version boîte mais aussi une application sous IOS qui doit sortir prochainement.

Le jeu est bien foutu avec des parties riches, rapides et nerveuses. Chaque partie à un furieux parfum de reviens-y. 
L'ambiance de combat spatial est très bien rendu et rappèlera les meilleures batailles façon Star Wars ou Star Trek. 
À 15€ le jeu il serait dommage de passer à côté. Par contre pour l'instant il n'est pas diffusé en France et ne se trouve que sur des sites à l'import. 
Au final une très très bonne découverte à un mini prix pour un plaisir maxi.

dimanche 11 mai 2014

L'appel de Cthulhu 2 : Les secrets de New York

Il y a quelques mois j'avais fais deux articles sur mon amour des jeux de rôle dont de génialissime Appel de Cthulhu et justement sur l'édition anniversaire des 30 ans de ce dernier sortie chez Sans Détour. Fidèle à mon côté jusque boutiste et ne souhaitant pas en rester là je me suis procuré plusieurs suppléments sortis par cet éditeur français depuis 2008 pour cette version actualisé de l'Appel de Cthulhu.
Même si certains d'entre eux sont déjà sortis depuis un petit bout de temps je ne peux pas résister à l'envie de les chroniquer au fil de mes lectures.

À tout seigneur tout honneur, je commence donc par le tout premier supplément sortie fin 2008 et portant le numéro deux dans la collection (le un étant le manuel des règles) : Les secrets de New York.
Comme son titre l'indique, ce supplément est consacré à la ville de New York pendant les années 20/30 et ses relations avec le mythe de Cthulhu. Il peut paraître étrange de prime abord de commencer par la ville de New York plutôt que par la ville emblématique de Lovecraft qu'est Arkham mais pourquoi pas après tout. On l'ignore souvent, mais si Lovecraft est connu sous le sobriquet de "reclus de Providence" (ville située à une centaine de kilomètres au sud de Boston) il a passé 9 ans de sa vie à New York et cette dernière lui a servi de contexte pour certaine de ses nouvelles.

New York à cette époque est une ville cosmopolite et en pleine effervescence. Elle y était toujours la porte d'entrée des immigrants européens qui continuaient à arriver en masse. C'est à la fois une citée industrielle, commerciale, économique et intellectuelle. La magnificence des grattes-ciel des quartiers riches côtoie la pauvreté et la misère des quartiers pauvres où les habitants vivent dans des clapiers insalubres et surpeuplés.
Ce supplément de l'Appel de Cthulhu nous propose donc de découvrir la ville réelle tout en ajoutant une délicate touche de mythe (profonds, goules, cultistes, etc...).

Le livre de 160 pages est divisé en plusieurs parties et après une courte nouvelle (assez moyenne) on entre vite dans le vif du sujet.

On commence tout d'abord par une quinzaine de pages sur l'histoire de la ville de l'arrivée des premiers colons aux années 20/30 avec quelques éléments du mythe venant ce glisser. C'est très agréable à lire mais bien trop court tellement le sujet est vaste et on l'on a la furieuse sensation de rester sur sa fin.

Suit ensuite 90 pages de description de la ville en quatre parties. L'île de Manhattan, qui constitue le cœur de New York se voit consacrer les 3 premières parties avec une découpe en Uptown, Midtown et Downtown. Les autres quartiers de la ville (Bronx, Brooklyn, Queens, etc..) sont eux regroupés dans la dernières parties.
Les lieux principaux et emblématiques de ces quatre parties sont décrit de façon rapide, le tout étant illustrés par des photos et des cartes d'époques. Ces descriptions sont également complétées par des portraits de personnages célèbres ou emblématiques réels ou imaginaires. De nombreux lieux, personnages, créatures et histoires propres au mythe viennent apporter autant d'idées de scénarios prenant place dans la cité qui ne dort jamais.
Cette partie descriptive de la ville est à la fois intéressante et terriblement frustrante. En effet, la ville étant tellement grande qu'il faudrait bien plus que 90 pages pour espérer la décrire réellement. Si les quartiers sont illustrés par des cartes il est fortement regrettable que les lieux présentés n'y soient pas localisés car c'est souvent assez délicat d'espérer se repérer sur ces cartes. Les illustrations des personnalités décrite sont pour le moins pas terrible. Il aurait été intéressant de plutôt recourir à des photos au lieu de ces dessins très discutables d'autant plus que pour les personnages réels les photos existent belle et bien.
Concrètement, j'ai été un peu déçus par cette partie et Internet (Wikipedia, Google map, etc...) a été mon ami pour localiser les lieux et compléter les informations manquantes.

Le livre s'achève par deux scénarios.
Le premier : La demi-lune, est pas mal foutu du tout et va permettre au maître du jeu et ses joueurs de mettre en pratique ce supplément avec un scénario pouvant servir de base à une petite campagne.
Le deuxième : Transgression, est lui pour le moins léger pour ne pas dire mauvais. Il est très court, linéaire et sans grand intérêt en l'état.
Néanmoins, pas d'inquiétude car les nombreuses histoires liées au mythe qui illustrent la description de la ville donnent matière à écrire une bonne dizaine de scénarios prenant New York pour toile de fond.

Au final, un premier supplément pas mal foutu mais qui souffre à mon avis d'une trop grosse ambition à savoir vouloir d'écrire une mégapole pour un format de 160 pages.

À noter, que ce supplément sorti en 2008 n'est plus disponible en boutique depuis quelques temps et ne semble pas faire partie des projets de réédition de Sans Détour pour l'instant. Pour ce le procurer trois solutions s'offrent à vous : le marché de l'occasion (pas facile), le site de l'éditeur américains Chaosium qui en possède quelques exemplaires (attention aux frais de port prohibitif) ou les versions PDF facilement trouvables qui traînent sur le net (je sais je pers 1d10 de santé mentale pour cette dernière suggestion).

Pour finir une petite vidéo d'ambiance avec quelques image de New York dans les années 20.


mardi 6 mai 2014

Invincible : Compendium one

Quand on parle de Robert Kirkman on pense tout de suite à sa série à succès The Walking Dead qui depuis plus de 10 ans squatte le podium des meilleures ventes de comics aux USA comme en France. Pourtant il ne faut pas croire qu'il n'est l'homme que d'un seul comic. En effet, quelques mois avant la sortie du numéro 1 de sa série zombie en 2003, naissait un autre de ses personnages cultes : Invincible.
Invincible est une série de super héros mais pas que. Kirkman y met en oeuvre son talent de casseur de codes qu'il applique avec brio dans Walking Dead.

Mark Grayson est un adolescent achevant ses années lycée. Il a un petit job dans un fast-food histoire de gagner son argent de poche et vit avec les préoccupations de son âge (études, amis, amours et famille). Pourtant sa vie n'est celle de tout le monde car son père, en plus d'être un écrivain à succès, est Omni-Man l'un des super-héros les plus puisant de la planète (le superman local quoi). 
Mark va voir sa vie basculer quand il va découvrir qu'il a hérité d'une partie des pouvoirs de son père et va commencer sa nouvelle vie de super héros sous le nom de Invincible. Mais l'histoire ne lui réserve pas cette seul révélation...
Vous me direz encore une nième série de super héros comme il y en a tant. Et bien non ! Cette série est d'une fraîcheur et d'une originalité rare.

J'ai lu pas mal de comic de super héros depuis les années 80 mais j'ai beaucoup de mal à continuer à en lire maintenant.
Même si Marvel et DC parviennent encore à sortir quelques bons titres à l'occasion, la grosse majorité de la production tient plus de la purge que d'autre chose à mes yeux. : 
  • Les séries sont trop nombreuses (il faut lire une multitude de séries en parallèle pour espérer comprendre l'histoire),
  • les auteurs se prennent les pieds dans des continuités trop lourdes (plus de 50 à 75 ans pour certains personnages), 
  • certains usent et abusent des reboots où l'on efface tout pour mieux recommencer, 
  • les events sont devenus monnaie courante tant et si bien qu'il y en a 2 ou 3 par an, 
  • mis à part quelques rares élus, peu de couple scénariste/dessinateur peuvent rester plus de quelques numéros sur une série, 
  • on nous ressert en boucle les mêmes histoires encore et encore,
  • etc etc...
C'est pour ces raisons que le genre super héroïque m'ennuie au plus haut point depuis une dizaine d'année mis à part quelques rares séries comme Invincible ou The Boys et Irrécupérable.

En effet, Invincible est une série autosuffisante. Ici on vous demandera pas de lire 5 autres séries pour savoir de quoi on parle. 
Certes Kirkman à développé quelques spin off se déroulant dans le même univers (Brit, Wolfman,...), mais leur lecture ne s'impose absolument pas. 
Ici pas de continuité à rallonge tout ce que vous avez à faire c'est lire les numéros dans l'ordre car la série est feuilletonante. 
Les auteurs sont les mêmes depuis plus de 100 numéros à savoir Robert Kirman au scénario et Ryan Ottley au dessin (même si c'est Cory Walker qui a dessiné les 7 premiers numéro). Résultat ils travaillent sur la longueur et prennent le temps de développer leurs personnages et leur intrigues. Un point d'histoire, un dessin, un personnage ou un gag amorcé dans le numéro 1 peuvent revenir 40 épisodes plus loin sans problème.
Ce qui fait le charme de Invincible c'est son originalité, car si la partie super héroïque peut rappeler beaucoup d'histoire déjà vue (invincible étant un mix entre Spider-Man et Superman) elle n'est que la partie émergée de l'iceberg. En effet, la série s'attache plus aux personnages et à leur relation qu'aux combats de gros musclés s'envoyant des semi-remorques à la figure.
La série traite de la romance (sans jamais être cul-cul façon Smalville), de l'humour (léger mais marrant) et du tragique (avec des thèmes sérieux comme l'alcoolisme ou l'effondrement de la famille).
Le dessin est sobre et épuré, sans artifice avec des couleurs numériques. Si le style peut paraître naïf par moment quand le scénario le demande il peut basculer dans une violence et un réalisme surprenant.

Invincible est donc vraiment ma série de super héros favorite et une de mes meilleures expériences tout support confondu (roman, série, cinéma, BD, comic,...). Chaque numéro est un pur bonheur de lecture et contrairement à l'autre série de Kirkman (The Walking Dead) elle reste toujours aussi intéressante à lire après plus de 110 numéros.

En France cette série n'a malheureusement pas le succès qu'elle mérite. 
Delcourt la publie en TPB à couverture rigide de 6 numéros chaque et l'on en est au 12ème tome soit le numéro 70 environ. La publication de la série fut abandonnée pendant un temps avant d'être sauvée par le succès de Walking Dead (qui fait que tout ce qui porte la signature de Kirkman se vend bien) d'où l'important retard de la France.
Personnellement, je la suis en VO car primo c'est bien plus économique et surtout le niveau d'anglais nécessaire n'est pas trop important. 
En VO il existe plusieurs façon de suivre la série : au numéro (4€), au TPB de 6 numéros (12€), à l'intégrale cartonnée de 12 numéros (25€) ou enfin le compendium de 47 numéros plus les extra à 45€. C'est avec cette dernière solution que j'ai découvert cette série il y'a trois ans en achetant le premier compendium de plus de 1000 pages. Cette solution est super économique car avec un seul livre à 45€ vous avez l'équivalent de 8 volumes Delcourt à 15€ pièce.

Pour finir voilà une très bonne critique faite par Pénélope Bagnieu, dessinatrice entre autre de la série Joséphine, qui en dit tout le bien qu'elle pense de cette série :


vendredi 2 mai 2014

Talisman Digital Edition


Au début des années 80, époque bénie de ma jeunesse, j'étais passionné de romans fantastiques, de livres dont vous êtes le héros et je découvrais juste les jeux de rôle. C'est avec bonheur que je découvris à cette époque à côté de mes livres chéris une étrange boîte en plastique du nom de Talisman présentant un redoutable dragon menaçant un aventurier.
À cette époque le jeu de société tel que je le connaissais était plutôt limité. Sortie des Monopoly, Bonne Paye, Risk et autres classiques il n'y avait pas grand chose à ce mettre sous la dent.
Talisman a été pour moi une petite révélation avec sa course contre la montre pour gagner en puissance et être le premier à rejoindre le centre du plateau pour éliminer un par un les autres joueurs. 
Le matériels était pas super génial (illustrations moyennes, cartes imprimées sur du simple papier glacé, carton super fin,...) mais la magie opérait bien et l'imagination comblait les failles pour nous faire vivre une belle aventure autour de la table.


Il y'a deux ans je me suis acheté la 4ème édition de ce jeu sortie chez Edge avec son extension La Faucheuse et je me suis offert une belle injection de nostalgie. Comparé au matériel d'époque là c'est du tout bon : jolies figurines, belles illustrations,etc...
Certes la madeleine à un peu vieillie et le regard du joueur de maintenant ne peut que se rendre compte que le jeu à prit un bon coup de vieux. Il faut bien dire que au final ce n'est jamais qu'un mix entre le jeu de l'oie (sauf qu'ici on n'avance pas dans une seule direction) et les livres dont vous êtes le héros (par le biais de cartes de rencontres aléatoires).
De plus, gros écueil, les parties à Talisman sont loin d'être courte. Il faut en effet facilement compter 2/3 heures minimum pour une partie à 3/4 joueurs. Cette durée peut facilement être dure à avaler pour un jeu aussi simpliste de nos jours.
La mécanique a donc pas mal vieillie et il sera difficile de faire découvrir le jeu à des joueurs qui ne l'auront pas découvert en son temps.
Néanmoins, malgré tout ces points noirs, ce jeu garde une place à part dans mon cœur.

Comme beaucoup de jeux de société, Talisman a fini par rejoindre la conséquente ludothèque de l'IPad.
Cela c'est fait d'abord l'année dernière de manière timide avec la sortie de Talisman Prologue qui n'était qu'une sorte de bêta payante proposant de résoudre des défis divers et variés avec les différents personnages du jeu dans un mode pas super folichon.
Puis, depuis quelques jours, nous avons enfin droit à la vrai adaptation du jeu. Cette dernière était déjà jouable depuis quelques temps sur PC et nous bénéficions donc ici d'une version débuguée tournant pas mal du tout. Pas de grande innovation mais une adaptation fidèle en tout points (bons comme mauvais) du jeu réel. Donc si Talisman en boîte vous donne des boutons ne vous attendez pas à adorer cette adaptation.
Cette version IPad propose des modes de jeu en solo contre 1 à 3 adversaires gérés par le jeu, du Pass and Play et du jeu en ligne. L'application de base propose de jouer avec l'intégralité du matériel inclus dans la boîte de base de la 4ème édition (figurines peintes, personnages, cartes,etc...).
Le jeu tourne bien et ne présente pas de bugs ou plantage après 4 parties jouées depuis sa sortie. L'IA sans être transcendante se comporte plutôt bien et donne l'impression d'avoir de véritables adversaires en face de soi.
À noter que le jeu propose un système de progression absent de la version boîte. À chaque fin de partie vous gagnez des points d'expériences en fonction de vos réussites qui vont vous permettre de gagner des niveaux. À chaque passage de niveau vous gagnez une rune vous permettant de renforcer les capacité de vos personnages dès le début de partie (+1 point de vie, +1 points de force, résistance à certains malus,...). Au total vous pouvez personnaliser votre personnage avec 3 runes à la fois le rendant ainsi unique. Ces runes sont utilisable autant en local qu'en réseau.
Par contre pensez à recharger votre IPad avant de commencer une partie car il faut facilement compter 1/2 à 3/4 d'heures par joueurs soit une durée de partie de 2 heures pour un jeu avec un joueur et 3 IA. On retrouve donc le principal écueil du jeu Talisman à savoir des parties très longues. Ici à moins de jouer en Pass and Play on est seul devant sa tablette et faute d'ambiance apportée par les autres joueurs les parties peuvent être un peu ennuyeuse pour un joueur peu passionné... Pour lutter contre cette longueur le jeu permet d'utiliser des variantes officielles telle que dès qu'un joueur atteint la couronne de commandement il gagne automatiquement ou encore qu'il n'est pas possible de ressusciter son personnage en cas de mort.

Enfin comme toute bonne application qui ce mérite Talisman propose de l'achat In Apps. 
Pour les moins patients vous pouvez ainsi acheter pour 1,79€ un lot d'une dizaine de rune. C'est moyennement intéressant car on les gagne relativement facilement en jouant (en quatre parties j'en ai déjà deux). Viennent ensuite de nouveaux personnages au nombre de 5 à 0,89€ l'unité. Ils sont issus des extensions du jeu mais ils coûtent tout de même un peu cher pour l'intérêt qu'ils représentent.
Le plus intéressant est la première extension du jeu à savoir la Faucheuse qui pour 4,99€ offre un véritable contenu complétant efficacement le jeu de base : 4 personnages, la faucheuse (un ennemi parcourant le plateau), de quêtes du démonistes, 90 cartes d'aventures, des sorts, des objets. Si vous ne devez en prendre qu'une privilégiez celle ci.
La deuxième extension La marche du froid est d'ors et déjà annoncée. A mon avis il y en aura d'autre encore...

Au final, pour le vieux fan quadragénaire que je suis, voilà une très bonne adaptation du jeu Talisman fidèle en tout points, qu'ils soient bons ou mauvais. Soit vous allez adorer soit vous détesterez.