dimanche 18 septembre 2016

Celui qui donnait son sang


Petit aparté dans les articles sur mes loisirs pour parler d’un sujet qui me tient à cœur : le don de sang.

Ceux qui me connaissent dans la «vrai vie» (IRL) savent que depuis bientôt une année je donne tantôt mon sang tantôt mon plasma auprès de l’Etablissement Français du Sang. Le but de cet article n’est pas de chercher à me faire féliciter ou me vanter de cette action mais plutôt d’expliquer pourquoi je le fais.



Tout d’abord commençons par parler du don de sang en lui-même.

Quand on parle de don de sang on pense au don d’une poche de sang faite bien souvent en point de collecte mobile. Si ce type de don est important et correspond à la base des collectes de sang il n’est pas le seul type de dons qui peut être fait. On peut aussi donner son plasma et ses plaquettes. 

Ces deux derniers types de dons, bien que plus contraignant (dons plus long devant être effectués
dans des sites fixes et nécessitants une machine filtrant le sang pour garder une partie et réinjecter le reste), sont moins exigeant pour l’organisme que le don total et peuvent être effectués plus régulièrement (là où l’on ne peut donner que toutes des 8 semaines pour un don total on peut donner toutes les 4 semaines pour les plaquettes voir toutes les deux pour le plasma).

A titre personnel, je jongle entre les dons de sang totaux et les dons de plasma en essayant de réaliser un don toutes les 2/3 semaines selon mes contraintes personnelles.

Si peu que l’on n’ait pas peur des aiguilles et de la vue du sang et que surtout on est la chance d’être en bonne santé et d’avoir une bonne hygiène de vie, ces dons, même répétés, sont tout à fait inoffensifs pour la santé.

N’étant pas un spécialiste de santé je ne m’attarderais pas sur la destination et l’intérêt pour les malades des dons effectués. Je vous conseille de jeter un coup d’œil sur le site de l’EFS qui explique très bien les bénéfices pour les receveurs ainsi que les différentes pathologies nécessitant ces dons.

Les dons étant anonymes aussi bien pour le donneur que pour le receveur, mis à part la certitude d’être utile vous ne savez pas si vous avez contribué par votre don à la santé directe d’un malade sur son lit d’hôpital ou si votre don a servi à la recherche. Néanmoins, chaque don est utile et j’ai la petite satisfaction de savoir que à ma petite échelle j’ai peut-être (voir surement) contribué au bien être de nombreuses personnes qui vivent grâce à une petite partie de moi…

Si je donne c’est aussi pour pouvoir être utile pour les autres malgré ma différence d’autiste asperger. 

Donner de l’argent à une cause ne m’emballe pas outre mesure car les différents scandales et
enquêtes ont clairement démontrés qu’une maigre part des dons arrive aux bénéficiaires prévus. Avec le don de sang je sais que ce que je donne va servir. Jusqu’à preuve du contraire l’EFS ne jette pas les dons dans l’évier, ni ne contribue au régime alimentaire de vampires pas plus qu’elle n’a de relations commerciales avec des charcutiers fabriquant du boudin… En revanche cela me fait passablement mal au fondement de savoir que mon don financier va engraisser des agences de publicités ou payer la BMW du PDG de l’association.

Donner du temps dans une association m’est difficile car j’ai du mal à côtoyer et sociabiliser avec des inconnus. Même si pour un don à l’EFS on côtoie des personnes inconnues (secrétaire à l’accueil, médecin, infirmières, etc…), ces gens sont tellement gentils, accueillant et calme que cela se passe toujours très bien.

En plus, j’ai cette chance liée à ma différence que je n’éprouve pas de sensation de gêne ou de douleur pendant le don que ce soit physiquement ou psychologiquement. De fait, pendant mes dons de plasma qui durent de ¾ d’heure à une heure je bouquine tranquillement en attendant la fin.

Si je donne, c’est aussi pour faire un pied de nez à la société en général et ses idées préconçues sur les autistes. Pour le grand public un autiste est quelqu’un renfermé sur lui-même, coupé des autres jusqu’à l’indifférence, dépourvue de sensations et d’émotions. Pour certains c’est devenue une bonne blague ou une expression censée définir une personne ou une activité tel qu’évoqué ci-dessous. Combien de fois j’ai entendu certain dire « on n’est pas des autistes » sous-entendu « on n’est pas des enfoirés égoïstes crachant sur les autres et ne pensant qu’à eux même»…

A ceux-là j’ai envie de leur dire qu’ils se trompent profondément et que même en étant autiste on pense aux autres, on est émus par la souffrance d’autrui, et l’on veut aider son prochain dans la limite de ses possibilités.

Dans mon cas, donner du sang ou de plasma me coûte du temps et de l’énergie. Je dois me faire violence pour accepter de traverser la ville où je vie dans des trams bondés alors que la promiscuité m’insupporte, je me force à parler et sociabiliser avec les personnels de collecte alors que cela m’est pénible, je dois accepter des contacts physiques pour le don à proprement parlé alors que cela m’horripile, etc… Si j’en avais la possibilité je préférerais remplir ma poche tout seul chez moi mais je serre les dents et j’y vais quand même.

Tout cela je le fais malgré ma différence car je veux pouvoir apporter dans la limite de mes possibilités ma pierre à l’édifice.

En conclusion si moi j’y arrive alors tout le monde doit pouvoir y arriver.

PS : j’idéalise l’Etablissement Français du Sang dans cet article mais pourtant une de ses politiques me pose un sérieux problème à savoir l’exclusion des personnes homosexuelles des collectes. Certains me rétorqueront que depuis quelques temps les gays peuvent donner. Je leur rétorquerais que certes mais à conditions de ne pas avoir eu de rapport (même avec leur partenaire régulier) depuis plus de 12 mois… Les enquêtes récentes ont clairement démontrées que la population gay n’est plus une population à risque d’un point de vue sanguin comme elle a pu l’être dans les années 80/90. Actuellement, la population hétéro et plus particulièrement les jeunes de moins de 25 ans sont bien plus à risque par négligence ou méconnaissance des risques.

mercredi 14 septembre 2016

Les outils du petit fabriquant de jeux PnP 1 : l’outil informatique

Décidément mon blog n’est pas à la fête ces derniers mois avec un nombre d’articles désespérément bas. C’est donc avec 4 mois de retard (désolé…) que je reprends ma série sur les jeux en PnP.

Comme pour toute activité, on peut se contenter du strict minimum comme se faire plaisir. 
Dans la pratique on possède tous chez soi déjà 80% des outils nécessaires et indispensable pour commencer.

Même si l’on peut tout à fait se dessiner un jeu PnP à la main en s’inspirant d’un modèle trouvé sur Internet c’est tout de même mieux de faire les choses au propre.
Donc le premier outil indispensable est un ordinateur pour récupérer et arranger les fichiers (PDF ou JPEG) des jeux et une imprimante couleur pour les imprimer. Pas besoin d’un gros PC pour cela. Un bon vieux PC fera l’affaire pour toutes les tâches.

Pour l’imprimante je n’ai pas de préférence particulière entre le jet d’encre ou le laser du moment que la qualité d’impression est au rendez-vous et les cartouches pas trop chères. Personnellement, j’ai une imprimante multifonction à jet d’encre vieille de 7/8 ans qui me donne toute et entière satisfaction. Pour les cartouches d’encre j’évite les génériques qui bien que très intéressantes question prix (20 à 50% moins chères) donnent malheureusement souvent des résultats assez aléatoires et décevant question rendu des couleurs. 
Personnellement, je me fournis en cartouche sur Amazon où je trouve des cartouches de marque 30 à 40% moins chères que dans les magasins types Auchan, FNAC et autres.

Dans certains cas il peut être nécessaire de manipuler/créer/modifier certains fichiers afin de rectifier des erreurs ou des fautes, franciser un fichier, créer des dos de cartes moins exigeantes en encre, etc… Pour tout cela je me contente de la suite LibreOffice qui m’offre tout ce dont j’ai besoin gratuitement (édition de PDF, manipulation d’image, traitement de texte, etc…).

Comme beaucoup des fichiers des PnP viennent au format PDF, un logiciel spécialisé dans ce format est indispensable. N’aimant l’usine à gaz qu’est devenue Adobe Reader, je lui préfère le logiciel Foxit reader bien plus léger et simple à utiliser. Bien gérer les options d’impressions des fichiers est important histoire de ne pas se retrouver avec des impressions sortant du cadre ou des planches de cartes au format accidentellement réduit. Par exemple, j’apprécie de pouvoir imprimer les règles au format livret recto/verso.

On trouve sur internet de nombreuses sociétés qui vous proposent d’imprimer de façon professionnelle des tapis de jeu sur support vynil (Easy Flier par exemple) et des paquets de cartes (Printer Studio par exemple). Bien que la promesse du résultat professionnel puisse être séduisant, le coût peut très vite s’avérer dissuasif. De plus certaines interfaces sont assez lourdes à utiliser et les risques d’erreur d’impression assez fréquent (tapis étirés, cartes aux images tronquées, etc…). Donc à moins d’avoir déjà testé et craqué pour un jeu PnP précis et vouloir en réaliser une version professionnelle je déconseille fortement le recours à ces sites.

Suite de ma série prochainement avec le matériels et les consommables...

mardi 3 mai 2016

Les outils du petit fabriquant de jeux PnP – Introduction


Il y a quelques temps de cela au hasard de l'écoute d'un podcast j'ai découvert les joies des jeux en Print and Play. Au début cela fut rude car je ne savais pas trop où chercher les jeux ou comment les fabriquer. Après quelques nanards fabriqués/massacrés avec amour j'ai fini par me perfectionner. 
Maintenant j'ai une cinquantaine de jeux en PnP dont certains sont bien plus précieux à mes yeux que bien des jeux du commerce.
J'avais envie de partager mon expérience et mes coups de coeur avec d'éventuels amateurs débutants d'où l'idée de cette future série d'articles sur le sujet.

Fabriquer un jeu en PnP n’est pas bien compliqué en soi : ce n’est jamais que l’impression de quelques fichiers PDF, du découpage, éventuellement du collage, du laminage et/ou de la mise en pochette transparentes.
C’est un peu le niveau grand débutant du loisir créatif.

La difficulté vient surtout de la taille du jeu que vous voulez fabriquer. 
En effet, on peut aussi bien trouver des jeux PnP tenant en 9 cartes (voir même une simple feuille A4) comme des jeux massifs avec plateau de jeu en 60x90, 300 cartes en différents formats, 100 marqueurs divers et variés plus des dés spéciaux customs à créer…
Tout dépend donc de votre volonté, de votre courage et de votre bourse. Perso je laisse tomber tous ces jeux massifs qui sont bien trop compliqué et trop cher à fabriquer. 
Hors gros coup de cœur si je dois claquer 40 € pour fabriquer un jeu autant en acheter directement un du commerce…

Donc les jeux que je fabrique doivent rester dans des critères acceptables c’est-à-dire pas de méga plateau de jeu (ou alors limité à un format A3), pas trop de marqueurs et pions à fabriquer, pas plus de 108 cartes (soit 12 planches de 9 cartes en recto puis verso à imprimer) et surtout pas trop de couleurs sur tous les composants.
En effet, vous le constaterez vite, le principal poste de dépense du PnP, une fois que l’on a acquis le matériel de base, c’est l’encre de l’imprimante. Si j’apprécie les beaux jeux richement illustrés et aux couleurs chatoyantes, imprimer 100 cartes recto/verso avec un plateau de jeu le tout en pleines couleurs peut rapidement vous coûter 20 à 30 € d’encre…

La langue est également un critère à retenir. En effet les jeux en français sont rares (voir très rares) là où les jeux en anglais pullulent et ce notamment sur Boardgames Geek. 
L’amateur de PnP anglophobe risque donc de devoir passer son chemin. 
Personnellement, l’anglais n’est en principe pas un problème pour moi mais dans le domaine du PnP cela peut tout de même me gêner.
C’est surtout pour les règles et les textes sur les éléments de jeu que cela peut coincer. 
Savoir rédiger une bonne règle de jeu est un métier et une bonne idée de jeu peut être pourrie par des règles mal foutues ou des textes de cartes vagues et imprécis. C’est d’ailleurs aussi vrai pour les jeux du commerce (spécial dédicace à la règle de Space Hulk – Death Angel de chez Edge digne du Code Général des Impôts…). Faute de pratique et de testeur certaines règles peuvent être assez brouillonnes. Chaque mot a son importance et l’incompréhension est un gros risque. Si gérer une règle mal fichue en français n’est pas facile je vous laisse imaginer en anglais…

Dans la suite de cette série nous verrons le matériel nécessaire pour se livrer à cette activité.

lundi 18 avril 2016

Oh mon dieu, il bouge encore !!!

via GIPHY


Séance retour des morts-vivants avec mon retour au clavier après plusieurs mois d’absence…

J’avais dans mon dernier article teasé une nouvelle série sur les jeux Print and Play en janvier et puis plus rien...

Malheureusement, une conjonction fatale de manque de temps / grosse fatigue / manque de motivation m’a littéralement coupée l’herbe sous les pieds.

Résultat walou, zobie, peau de balle, pas d’articles pendant trois mois.

L’amateur de PnP qui avait pu être aguiché par mon dernier article a dû passer son chemin faute d'un os à ronger...

J’ai tout de même mis à profit cette période d’absence pour essayer de nouveau jeux du commerce et me fabriquer une dizaine de jeux PnP qui alimenteront mon blog prochainement.

Donc si tout va bien je vais essayer de reprendre un peu le rythme avec au moins un ou deux articles par mois (peut être plus mais je préfère rester prudent me connaissant…).
Le prochain article sera celui annoncé en janvier dernier sur le matos indispensable ou dispensable pour créer ses jeux PnP.

lundi 18 janvier 2016

Les jeux en Print and Play


Ceux qui me connaissent dans la «vraie» vie savent que depuis bientôt 2 ans j’ai cédé au chant des sirènes du financement participatif où, pour un montant déraisonnable de 70 à plusieurs centaines d’euros, vous pouvez vous acheter un jeu que vous n’avez pas pu essayer (voir même jamais lu les règles), bourré de figurines plus ou moins réussies (un kickstarter sans 2 kilos de plastique n’en ai pas vraiment un…), avec déjà une ou deux extensions (destinées à améliorer/corriger sans aucun recul un jeu qui n’a pas vraiment vécus…) et généralement avec 6 mois à un an d’attente après la campagne (plus un retard obligatoire égal au résultat d’un jet de dé à 20 faces en mois). Ouaih je sais j’aime souffrir…
Ces objets sont beaux et claquent dans votre collection mais, certaines fois, peuvent être très très décevant…

A côté de cette démesure, et en parallèle de mes achats classiques en boutique, je profite depuis quelques temps de la bouffée de fraîcheur et d’originalité à bas prix que sont les jeux en Print and Play (on PnP pour les intimes).

Elevenses for one
Comme je le disais dans un précédent article, il s’agit là de petits jeux (quoi qu’il en existe d’assez volumineux en matériel) trouvable sur le net gratuitement (free print and play) ou contre un prix très raisonnable (moins de 5/10 € sur certains sites spécialisés voir même sur kickstarter).

Leurs auteurs les mettent en ligne soi pour faire connaître leur travail et profiter d’une vaste communauté de béta-testeurs (en vue d’une éventuelle publication commerciale en boutique), soi pour le plaisir et la « gloire » d’échanger leurs créations.

Certains sites regroupent de tels jeux en PnP mais c’est surtout Board Game Geek qui est la référence absolue en la matière (bien que très très bordélique). Il est important de noter que la communauté des créateurs de jeux en PnP est essentiellement anglophile et que très peu de jeux sont en VF ce qui peut être un frein pour certains.

Lord of the rings - the adventure cards game
Il faut également bien prendre en compte qu’il ne s’agit pas ici de jeux commerciaux, donc la qualité globale aussi bien pour la partie mécanique qu’esthétique peut laisser à désirer. 
Certains jeux peuvent être une simple resucée vaguement retravaillée d’un autre, avoir été testé au maximum 3 ou 4 fois par leur créateur avant d’être balancé en ligne et illustrés par la petite sœur avec ses crayons de couleur… 
D’autres au contraire peuvent être redoutablement originaux, avoir été testé et amélioré par la communauté et bénéficier de maquettes et d’illustrations professionnelles. 
En gros on peut aller du prototype grossier et moche à un jeu abouti prêt à partir en usine pour fabrication.

La particularité de ce type de jeux est qu’il faut se les fabriquer pour pouvoir y jouer. 
En général, on les trouve sous forme de fichiers PDF de plusieurs pages contenant toute une gamme de composant (plateau de jeu, cartes, pions, etc…) à imprimer, découper et assembler. 
Bien souvent, il va falloir également piocher dans ses réserves de jeux pour récupérer quelques dés, cubes en bois et autres accessoires afin de compléter le matériel nécessaire à ces jeux.

Le montage est rarement bien compliqué et nécessite peu de matériel que l’on n’ait pas chez soi (cutter, ciseaux, colle, etc…). Je détaillerais dans un prochain article le matériel que j’utilise à titre personnel pour mes fabrications en indiquant ce qui est à mon avis indispensable, utile ou dispensable.

Personnellement, je tends à ne me consacrer qu’à la fabrication de jeux PnP gratuits pour jouer en solitaire ou en coopératif (étant donné que ce sont les configurations de jeu que j’affectionne) et si possible ne nécessitant pas trop de matériel à imprimer.

En effet, c’est surtout ce dernier critère qui va être déterminant dans mes choix de jeux à fabriquer.
Globalement, une fois que l’on a le matériel de base, c’est essentiellement l’impression et donc l’encre qui coûte cher dans le PnP (à 2 300 € le litre elle coûte bien plus cher que le caviar…). 
Donc si le jeu propose plus de 54 cartes à imprimer recto/verso, plus de 4 pages de tokens ou un plateau de jeu géant en 4/6 volets le tout en pleine couleur je commence à sérieusement réfléchir sur l’intérêt de la chose. 
On peut très rapidement se retrouver avec un coût d’encre dépassant les plus de 10 € si l’on se lâche un peu trop…
Après en cherchant un peu on peut trouver certains en jeu avec des versions dites "Low ink" (ou basse consommation) destinées à être imprimées en noir et blanc et/ou dépourvues d’illustrations.

Mis à part pour les jeux très bien notés ou ayant remportés des concours, j’essaie donc de me cantonner à des jeux qui au final (encre, sleeves, papiers, etc…) ne me coûtent pas plus de 5 à 10 € à construire.
Maquis
De prime abord cela peut sembler beaucoup pour un jeu pas aussi bien testé et élaboré qu’un jeu du commerce. 
Certains peuvent s’avérer au final très décevant voir injouable et ne ressortiront pas après une ou deux parties mais c’est là aussi le sort de certains « vrais » jeux payés plein pot. 
D’autres, au contraire, sont de véritables petites perles qui mériteraient une sortie en boutique et pour lesquels après 50 parties au compteur je serais sans problème prêt à payer 30 à 40 € pour les avoir dans une édition digne de ce nom.

Au final comme vous pouvez le comprendre à la lecture de ces quelques lignes, les jeux en PnP sont mon coup de cœur du moment. Je vais prochainement sortir une série d’articles sur le matériel nécessaire pour fabriquer et jouer à ces jeux, les sites où trouver les jeux en question et présenter certains des jeux que j’aime bien.

Supermarché